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Edgar
Morin (Principe hologrammatique) - 2- |
Ne
nous laissons pas abuser par le "peut-être" initial.
Il ne s'agit pas d'une simple conjecture.
Edgar Morin exprime plutôt, comme dans toute son oeuvre, sa réserve
à l'égard de l'induction abusive.
Il
explique ainsi :
« Le
tout est d'une certaine façon inclus (engrammé) dans
la partie qui est incluse dans le tout. L'organisation complexe
du tout (holos) nécessite l'inscription (engramme) du tout
(hologramme) en chacune de ses parties pourtant singulières ;
ainsi la complexité organisationnelle du tout nécessite
la complexité organisationnelle des parties, laquelle nécessite
récursivement la complexité organisationnelle du tout.
Les parties ont chacune leur singularité, mais ce ne sont pas
pour autant de purs éléments ou fragments du tout ;
elles sont en même temps des micro-tout virtuels. »
[Edgar
Morin : La Méthode. Tome 3 : "La connaissance de la connaissance",
Paris, Seuil, 1986, p.101-102]
Bien
compliqué tout cela ?
Je dois reconnaître que pour un esprit qui raisonne en termes
de géométrie spatiale,
c'est-à-dire d'inclusion, exclusion, proportion, c'est difficile
à comprendre.
Il
faut donc donner quelques exemples significatifs.
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