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Edgar
Morin (Épistémologie complexe)
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L'idée
de complexité peut être approfondie chez Whitehead et
Teilhard
Edgar
Morin en donnne de très fréquentes définitions.
Pour éviter trop de développement, voilà ce que
j'en ai extrait :
-
L'idée
de complexité
s''oppose aux théories qui
prétendent comprendre le réel en le découpant
en éléments simples ou en le ramenant à ses
origines (ce
qui dans la cosmologie moderne signifie la même chose)
Exemples
de telles théories :
la théorie atomiste qui pense que la réalité
physique s'explique entièrement par les atomes;
le discours des généticiens qui expliquent tout
à partir des gènes,
la théorie linguistique qui veut expliquer le langage à
partir des propositions élémentaires,
la théorie psychanalytique qui ramène le comportement
de la conscience à la libido...
Non,
dit Morin (et les autres défenseurs de la réalité)
: pas de connaissance sur des objets clos, séparés,
pas de réalité qui soit une simple addition d'éléments
simples.
Tout est lié, contextualisé, historicisé (même
les savoirs analytiques !), n'en déplaise à Descartes
Trois
principes doivent guider notre méthode de réflexion
:
-
-
Le
principe de "récursivité" : généralisation
de l'idée de "feedback", inventé par le
cybernéticien Wiener.
Tout effet rejaillit sur sa cause... C'est ainsi que dans
la nature, dans la vie et dans l'activité de la conscience,
se forment des boucles qui enrichissent (ou détruisent)
le système naturel, vivant ou la pensée...
-
Le
principe hologrammatique : principe extrêmement
complexe qu'on pourrait résumer ainsi : les parties
contiennent le tout autant que le tout contient les parties.
Ainsi la conscience locale est capable de comprendre l'Univers,
l'être vivant synthétise la réalité
physique, le cerveau contient le tout de son activité dans
ses parties etc.
Ce principe n'est pas général, bien sûr, mais
il explique bien des organisations.
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