CONCLUSIONS
Whitehead nous explique
2 points essentiels :
-
Les
grecs (ou au moins une grande partie de la tradition grecque)
ont été de merveilleux théoriciens de
la logique et des idées, et donc des mathématiciens.
Les mathématiques étaient même au sommet de
la raison philosophique. Mais ils n'étaient pas des observateurs
assidus de la réalité sensible et de la nature.
J'ajoute
que certaines traditions philosophiques grecques
se méfiaient du corps et de sa sensibilité.
Seuls importaient pour eux l'âme et l'esprit.
-
Leur
image de la nature était analogue à celle d'une
représentation théâtrale : chaque réalité,
céleste, terrestre, spirituelle, matérielle, a un
rôle à tenir. Chaque élément de la
nature possède par conséquent une finalité.
-
Cela dit, il existe toutefois d'authentiques ancêtres de la
science moderne dans l'Antiquité : le plus connu est Archimède,
dont les méthodes de travail ressemblent étrangement
à celles d'un ingénieur ou d'un chercheur d'aujourd'hui.
Et puis, nous avons évoqué Aristote
dont les recherches en biologie ont été pertinentes
jusqu'au XVIIIème siècle et servent encore parfois.
Sans oublier bien sûr l'apport en logique et en maths.
(Aristote
vu par les arabes)
OK ? C'est clair ? Pour
continuer vous pouvez :
- Vous retirer
- relire ce
que dit Whitehead sur la rationalité
de la science, si vous ne l'avez pas encore lu.
- ou réfléchir
à ce que dit le philosophe anglais du XVIIème
siècle
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