1)
D'abord, la démarche des philosophes viennois part d'une bonne
idée : la métaphysique (voire la philosophie entière) se
perd parfois dans un jargon incompréhensible... (malgré le
génie des grands métaphysiciens)
En
lisant ce site, vous partagez peut-être cet avis !
Je reconnais être parfois un peu difficile.
Mais ce n'est pas mon but !!!
-
J'ai tendance à penser que de nombreux philosophes seraient bien
inspirés d'écouter ce que disent les scientifiques,
les mathématiciens et les logiciens avant de parler du monde,
de la nature ou de l'homme...
2)
Malheureusement, je ne suis plus les propositions des philosophes
viennois quand ils prétendent que seules les propositions scientifiques
sont douées de sens : la métaphysique n'avait pas à être supprimée,
mais à être réformée.
L'expérience artistique (musicale par exemple), religieuse
et mystique, l'expérience de l'amour, de l'amitié et de la rencontre
personnelle peuvent parler tout autant d'une réalité absolue et
orientée...
N'est-ce
pas?... Non ?
3)
Enfin, je m'écarte complètement d'eux par rapport à l'induction
et les statistiques : la philosophie de la complexité et la théorie
du chaos démontrent qu'il surgit parfois des phénomènes nouveaux
et irréductibles dans les lieux les plus inattendus !
Les statistiques, malheureusement, noient la
singularité dans des chiffres et des schémas génériques. Notre
société, hélas, gouvernée uniquement par des statistiques, finit
par fonder son avenir et son histoire sur la médiocrité générale...
4)
Il me semble, en fin de compte, que les philosophes
du Cercle de Vienne ont oublié qu'ils étaient des hommes !