Cliquer sur le logo ci-contre
pour retourner à la page d'accueil
PAGES PHILOSOPHIQUES
platon

Pages philosophiques


Pages théologiques


logo pro

Pages professionnelles


courriel
courriel

 
Ilya Prigogine (né en 1917)

(suite de mon petit témoignage perso...)

Ma lecture antérieure des oeuvres de Teilhard de Chardin m'avait immunisé contre les thèses philosophiques désespérantes de Monod. Il restait l'aspect scientifique :

    • Or l'ouvrage d'Ilya Prigogine et de son hégérie Isabelle Stengers : "la Nouvelle Alliance, métamorphose de la science", découvert en 1980, a été pour moi une véritable révélation. Pourquoi ?
      • Prigogine et Stengers démontrent comment le cloisonnement entre science et humanisme est historiquement situé. (voir aussi Kuhn et Feyerabend)
      • Ils parviennent à réarticuler la question du hasard dans une vision plus "organique" et "écologique" de l'Univers -dans lequel l'homme n'est pas un étranger-.
      • Ils réapprennent à penser les sciences dans le temps, avec ses imprévus, ses crises et ses nouveautés...

Et pour tout scientifique habitué à la mathématisation systématique des sciences
c'est-à-dire habitué à penser dans l'espace et la représentation,
penser dans le temps est une véritable nouveauté...

D'ailleurs Prigogine et Stengers invitent à une relecture de Bergson,
le grand philosophe du temps et de la durée,
que Monod méprisait avec une condescendance indigne de son statut de savant...

Remarquez, j'ai eu le temps de me désillusionner depuis
par rapport aux sagas incompétentes de certains Prix Nobel !

Penser les sciences dans le temps signifie non seulement penser dans l'histoire
mais aussi penser avec une méthodologie scientifique
dans laquelle l'incertitude et sa créativité sont essentielles et non accidentelles !

      • Ils m'ont ouvert aux pensées de Morin, de Serres, de Whitehead surtout, et de bien d'autres qui, à mon sens, représentent des symptômes d'une nouvelle manière de penser les sciences, voire peut-être d'une nouvelle manière de penser tout court...

Et que j'essaie de faire passer dans ces pages...


Du point de vue de l'histoire des sciences, il semble que Prigogine et Stengers ont, au début du moins, beaucoup pompé sur Whitehead

mais il faudrait leur demander confirmation

Alors allez voir le philosophe anglais dans ces domaines.

  • Prigogine va nous intéresser plutôt dans ce que n'a pas pu connaître Whitehead, à savoir la créativité dans le non équilibre et le chaotique.

- TEXTES et OEUVRES -