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Edgar Morin (Écologie généralisée 4)

Écologie mutilée et Écologie générale (c)

Ici, Morin fait un procès des pratiques dérivées de l'asservissement dont il a développé de longues pages

«C'est au XIXème siècle que se multiplient des "crises de biocénose" issues d'interventions humaines visatn un objectif "précis", c'est-à-dire conçu isolément, sans conscience des interactions éco-organisatrices auxquelles participe le phénomène qu'on veut éliminer, sans non plus concevoir les perturbations éco-organisationnelles qu'entraînera le phénomène qu'on verra apparaître. Ainse l'élimination d'une espèce (rongeur, insecte, parasite) jugée nuisible à une culture donnée entraîne la prolifération dévastatrice d'une autre espèce nuisible...

Il y a aussi, dès le XIXème siècle, les appauvrissements écologiques quasi irrémédiables provoqués par des déboisements massifs : les sols fertiles sont entraînés par les eaux de ruissellement, lesquelles, moins bien retenues que dans les forêts, provoquent des inondations...

Plus généralement, toute monoculture détruit les association végétales, profitables à chacun et à tous, réduit la faune, appauvrit et stérilise la terre. Dès lors, le processus de dégradation de la complexité est en marche partout où progresse l'homogénéisation monoculturale...»

[Edgar Morin : La vie de la vie, p.70-74]

C'est bien sûr toujours au nom du même constat d'oubli de la complexité
que Morin dénonce ces pratiques.
Il développe ces points dans de longues pages

Morin montrera ensuite que l'asservissement de la nature devient un asservissement de l'homme lui-même

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