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Scepticisme de Hume (suite)
Critique
de la religion. Les miracles sont des événements
réels impossibles car ils sont contraires à la raison
et à l'expérience. Mais ils sont possibles et nécessaires
pour la croyance populaire.
- Dans
"Dialogues sur la religion naturelle", Hume positionne 3
personnages: Cléanthe, déiste rationaliste qui déduit
l'existence de Dieu des merveilles de l'univers ; Demea,
qui exprime une mystique antirationaliste ; Philon,
un sceptique. À la fin de l'oeuvre, Hume affirme se sentir
proche de Cléanthe. Mais dans des lettres, il confie se
sentir plus proche de Philon. Dans l'ensemble du dialogue,
Philon et Demea sont toujours d'accord pour démolir le rationalisme
optimiste de Cléanthe.
Contre la philosophie des Lumières qui trouve dans la finalité
et l'ordre du monde des arguments pour la religion naturelle,
Hume multiplie les critiques sceptiques.
Par rapport au mal, Hume refuse l'idée d'une Providence;
Il constate que ce qui fait douter le philosophe (le mal)
amène le peuple à croire (la religion qui console).
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Le
Déterminisme est explicable par l'illusion, la même
que celle de l'induction. Hume essaie de voir l'intérêt pratique:
la réflexion doit s'accorder au bon sens quotidien.
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D'après
Kant, Hume est le philosophe qui s'est le plus approché de la
possibilité ou de l'impossibilité de faire une métaphysique qui
soit réellement une science..
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