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Méthode
: Hume veut être à la philosophie ce que Newton
a été à la science.
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Son approche semble d'abord proche d'un autre philosophe anglais
de la génération précédente, Locke
: les idées sont des "copies" des "impressions", c.à.d.
des données empiriques (sensations, émotions, passions,
réflexions).
- Hume
insiste sur le contenu de conscience qui se cache derrière
les mots et les idées que nous utilisons.
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Analyse
de la causalité (sans aucun doute
le point névralgique de son analyse philosophique):
Hume constate que dans nos propos, il y a plus dans la cause que
dans l'effet. D'où la question : d'où provient notre impression
de causalité?
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L'expérience physique ? A est suivi de B (choc, échauffement
etc...). Mais le "pourquoi" de cette succession est invisible.
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L'expérience physiologique ? La perception de la causalité
vient-elle du pouvoir de la conscience sur le corps. Mais
le pouvoir de l'âme sur le corps est incompréhensible (problème
déjà récurrent chez Descartes)
- L'expérience
de la succession des idées ? mais l'enchaînement des idées
n'est pas automatique (le matin, les idées viennent
mieux que le soir)...
- En
réalité, aucune expérience authentique de
la causalité ne peut la démontrer. Hume en déduit
que la causalité est une croyance
fondée sur l'habitude, l'association des idées ou mes
attentes. Elle est une impression de notre
esprit, et non une loi objective.
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