Les apaches au G20
« Quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été
empoisonnée, quand le dernier poisson aura été pêché, alors on saura que l'argent ne se mange pas... », a dit Geronimo, chef apache de la fin du XIXème siècle.
Un clin d'oeil aux westerns de nos enfances (Geronimo, Cochise, apaches, commanches et les autres étant souvent les méchants indiens contre lesquels luttaient les
gentils cowboys).
...et du bon sens, qu'on n'espère jamais réalisé dans son prophétisme.
Bon, je sais, ces petites phrases, c'est facile... mais j'entendais encore hier sur une radio nationale un économiste défendre l'économie financière comme un but en soi...
jusqu'à ce qu'un sage (un jésuite, en l'occurrence) lui rappelle que l'argent est au service des hommes qui ont besoin de bouffer, de se vêtir, de se
loger ; au service de la nature, de la société, de l'économie...
et non l'inverse.
Apparemment, les politiques commencent à se bouger à 20. Quand nous serons 6 ou 7 milliards à bouger dans le même sens -sans frénésie, SVP, et avec respect les uns des
autres-, le sourire de Geronimo reviendra peut-être ?
Publié le 03/04/2009 à 11h09 dans Planète village